Agapé *

Mon corps est malade de mes croyances, je le crois malade, aussi je crée la maladie.

Mes pensées créent ma réalité.

« Soyez le changement que vous voulez voir pour le monde » a dit Gandhi.

Je me mets en colère.

Je crée ma réalité.

Je crée un monde de conflits.

Je prends conscience de ce fait.

Je ne m’en accuse pas car le jugement crée le jugé, le diviseur.

Je reviens à l’Un, l’Incréé.

La vie est illusion disent les bouddhistes.

Toute matière contient sa propre fin.

De la graine naît le germe qui conduit à la vie. En prenant vie, elle semble se perdre. En devenant matière, elle se crée pour retourner à la non vie qui est éternelle.

La roue des cycles nous apprend l’Un qui ne meurt jamais.

De la graine est née une graine. De cette graine naîtra une autre graine dans un cycle ininterrompu.

Le cycle est l’Infini.

« Je » suis le cycle et non la graine.

« Je » existe encore là où la graine semble n’être plus matière. La graine meurt, le cycle demeure.

Ma pensée est créatrice.

Ma pensée est l’Un, l’Incréé, l’Infini.

Comment calmer ma pensée ?

Par Agapé *.

Agapé est acceptation, pardon, Amour.

Toute chose se contient.

Je contiens mon monde.

Tout est inter-relié. Je suis le nœud dans la trame et la trame. Mon monde n’existe que par moi-même. Ma non-existence annihile mon monde ; elle n’annihile pas le cycle, la Source.

Agapé, j’accepte

Agapé, je pardonne

Agapé, j’aime

Je libère la roue, le cycle est mais n’est pas la matière.

« Je » suis le cycle.

Mon ego est matière. J’existe par mon ego dans la matière. « Je » me suis créée à mon image car ma pensée est créatrice.

« Je » crée mon monde à mon image.

« Je » suis le nœud et la trame.

Mon « non-être » est la Source.

La Source contient le Tout.

Je suis Agapé. Par Agapé, je deviens le changement que je souhaite voir pour le monde.

Namasté

*Agapē (ἀγάπη) est le mot grec pour l’amour « divin » et « inconditionnel » L’Agapé, souvent comparée à la charité chrétienne est, pour Platon, la troisième forme que prend l’amour après l’amour physique « Eros» et l’amour de l’esprit de l’autre « Philia». C’est un amour désintéressé, sans recherche d’un enrichissement personnel, c’est donc l’amour pour l’amour c’est-à-dire l’acte de charité principalement. Source : Wikipedia

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *