De l’échec à la réussite

Derrière ce qui nous semble un échec, il y a toujours une réussite.

Un nouveau nom définit cette faculté : la résilience.

C’est l’attachement à nos idées qui nous place dans la position de victime du destin.
Qu’il s’agisse de notre vie sentimentale ou professionnelle, il en est de même.

Notre conviction à être sur le bon chemin nous fourvoie. Des portes se ferment, des intuitions nous parlent, nos sentiments nous guident, notre corps crée des pathologies, mais rien n’arrête la petite voix dans notre tête qui veut aller ou rester dans cette conviction-là !

Il-elle est l’homme-la femme de ma vie ! Cet emploi est fait pour moi ! Je dois rester ici sinon toutes mes habitudes vont s’effondrer et je ne serai plus Moi.

Ce Moi auquel je m’identifie correspond à « l’idée » que j’ai de moi, il n’est pas le vrai moi.
Le vrai moi peut tout lâcher du jour au lendemain, il est libre comme le vent. Il existe par lui-même et pas par les données qui l’entourent.

Le vrai moi se laisse porter par son ressenti : une porte se ferme, c’est parce qu’une plus belle arrive. Je voulais aller au point A, mais voilà que le hasard me pousse au point B. Qu’y a-t-il à en faire de ce point B ? pourrais-je m’épanouir dans cette vie-là ? dans ces bras-là ? sur cette voie-là ?

Très vite, la réponse arrive. La petite voix là-haut dans ma tête insiste : mais non, ne va pas là ! moi j’avais choisi ça pour toi ! tu allais t’épanouir avec le temps, les difficultés voulaient bien s’aplanir tôt ou tard. Prends patience, même si tu en baves trop… ne bouge pas, ne change pas ! moi tes habitudes, moi tes certitudes, moi ton ego, je veux exister ! ☺… même si tu en meurs.

L’échec nous offre une leçon merveilleuse : nous mettions le pied sur un long chemin escarpé et tranchant.

Celui-celle qui peut se poser calmement et se centrer devient maître de sa vie.

« – Tu veux réussir dans la vie ?
– Je veux vivre, c’est la plus grande des réussites ! »

(Auteur inconnu)

Il ne s’agit pas de courage, il ne s’agit pas de volonté, mais de lâcher prise et de confiance, de confiance optimiste !

Pas de « je m’en foutisme » : bof ! On verra bien où la vie me porte, j’attends qu’elle agisse pour moi !

La frontière est ténue entre le dépit dû à la fatigue et la déconvenue et le calme positif : voilà, j’en suis là, il semblerait que je me sois trompé-e encore une fois. Cette difficulté qui apparaît me dit-elle que cette façon de vivre n’est pas pour moi, ou est-ce un test qui justement me réconforte dans mon choix ? Y a-t-il de la joie à venir, ou un mini enfer se prépare-t-il ? Je fais encore un pas dans ce sens. Si la difficulté s’amplifie, je comprends que je fais fausse route et je reste optimiste quant à la suite de ma vie.

Si tout s’arrange, j’ouvre grand les bras et mon cœur et je profite de chaque seconde de félicité !

« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage »
(Jean de la Fontaine)

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