Essaye de planter une fleur au milieu d’une tempête !

La colère est un typhon qui emporte tout, qui casse, détruit, déchire. Le vent amplifié gonfle et se nourrit de lui-même, idem pour la colère.

Le chagrin est une pluie diluvienne. Les larmes coulent à l’extérieur et recouvre la terre où tout se noie. Que les larmes coulent à l’intérieur ni change rien, c’est la même désolation.

La passion émotionnelle est un feu ardent qui assèche jusqu’à la brûlure.

Le jardinier sait très bien ce qu’il faut à ses plantons. Il les protège du froid dans une serre, mais si le soleil donne trop au travers du verre, il court ouvrir portes et fenêtres.

Il arrose avec parcimonie : point trop n’en faut, la juste mesure.

L’ingrédient principal reste l’amour qu’il apporte à son projet. Mais il se sait l’instrument : seul, il ne produit qu’un fac-similé. Le pendant à toute réussite ne lui appartient pas. Il n’est que la nourrice, le surveillant principal.

Sa main agit librement, souple et dirigée : d’une grande envolée, il sème. Ou d’une minutie d’horloger, il repique avec extase la tige vert tendre parée de feuilles timides sorties comme par magie d’une graine minuscule.

Il en est ainsi de toute la vie.

Sans mesure, nous bousculons, massacrons, piétinons.

Confiance, conscience, lâcher-prise et sérénité apporte la réussite tant souhaitée sur le chemin de nos destins.

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