La Vie est une toile de Maître

Quel que soit le Maître, chaque millième de millimètre carré de la toile est couverte de peinture, certaine toile même en surépaisseur.

Comme les pixels d’une image numérique, plus leur nombre est élevé, plus la résolution de l’image est belle.

Tout, absolument tout l’univers est composé d’atomes.

Pour nous faciliter la perception de cette règle invisible à l’œil nu, nous pouvons transposer l’idée à un tableau, telle la Joconde dont le voile est peint en pointillisme : l’aspect diaphane du voile, Léonard de Vinci l’a réalisé en déposant des micro-points de peinture sur son œuvre, des milliers au centimètre carré.

Nous avons le sentiment de la dualité, car nous ressentons de façon bien précise les limites de notre corps, dont nous croyons les frontières bien établies à l’intérieur de notre peau.

Pourtant, il n’est plus à prouver que notre corps s’étend bien au-delà de notre forme physique perçue dans le reflet de nos miroirs.

Je peux déposer du fard à paupière sur une surface réelle, pour les messieurs de la mousse à raser, donc je suis sûre de mon contour physique.

Je fais confiance à l’impression première de mes cinq sens.

Avec beaucoup de calme intérieur, je peux malgré tout ressentir l’intégralité, pour moi le plus simple est de me concentrer sur l’air que j’aspire et expire de mes poumons.

L’air est impalpable à moins de mettre sa main par la vitre ouverte d’une voiture qui roule, inodore s’il n’est pas associé à un parfum, inaudible s’il n’y a pas de vent, invisible à l’œil, mais néanmoins bien réel : sans air, pas de vie possible !

Cet air que mon corps va chercher à l’extérieur pour s’en nourrir a été expiré par des millions d’êtres humains, animaux et végétaux.

Par la chimie merveilleuse de la nature, il s’est régénéré en passant de l’un à l’autre, les végétaux ont cette immense tâche de « nettoyer » l’air que nous expirons tous.

Quand je suis en face de toi, il n’y a pas à prouver que nous sommes deux, c’est notre réalité, nos deux perceptions.

Mais si nous reprenons cette idée de l’air inspiré et expiré, nous comprenons facilement qu’il y a un échange invisible de particules d’air qui passe de tes poumons à mes poumons, et vice versa.

Il en est de même de nos auras, qui s’interpénètrent insidieusement à l’insu de notre plein gré.

Tout, absolument tout est régi par cette règle.

La nourriture que nous ingérons, nous la savons, nous la sentons extérieure à nous puisque nous pouvons la toucher, la mâcher, l’avaler, la digérer et la rejeter. Dans cette dualité, il n’y a eu qu’un échange d’énergie, même nos rejets deviennent compost, engrais pour la Terre. (Idem pour toutes les dualités?!)

Tout est engrenage, comme les rouages extraordinaires de nos montres. Aucun ne peut manquer, sinon la montre ne fonctionne plus.

Ce qui est merveilleux, c’est que même nos pensées fonctionnent selon cette règle : ce que tu penses passe par mes capteurs invisibles, ce que je pense est envoyé au grand tout des penseurs que je n’imagine même pas pouvoir penser : mes plantes vertes savent ce que je pense, puisqu’elles vont s’épanouir de ma quiétude ou mourir de mes colères.

Le cheval va savoir avant que je l’approche et le touche quelles sont mes intentions, comme le dauphin, le chien, le chat, probablement tous les règnes : animal, mais aussi végétal et minéral, dont j’ai l’orgueil de me croire supérieur-e.

Ouf !

J’aspire une grande bouffée de ce grand Tout.

Je le sens gonfler mes poumons, se répandre dans mon corps, s’en régénérer, puis je l’expire.

Qui suis-je en réalité ?

Moi, Claudine, délimitée dans mes sensations, dans mes perceptions, dans mes convictions ?

Ou un microscopique rouage, partie intégrante de tout l’univers !?

Les deux mon général !  😉

En expérimentant l’Unicité, je ne te sens plus, Toi, extérieur-e à moi, mais faisant partie de la même « montre » , de la même « toile » que moi.

Toi, l’Étranger, l’Autre, Tu es mon univers, Tu es mon Tout.

En expérimentant l’Unicité, je ne te sens plus, Toi, Dieu (ou quel que soit le nom que je Te donne) extérieur à moi, mais faisant partie de la même « montre » , de la même « toile » que moi.

Toi, mon Dieu, l’Autre, TU es mon Univers, Tu es mon Tout.

Namasté

Pour Claude et Maurice, avec tout mon amour

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

2 réflexions sur « La Vie est une toile de Maître »

  1. Barrelet, Olivier D.

    Bonjour chère Claudine,

    just pour te souhaiter de belles fetes et te dires que nous nous réjouisson de te rencontrer à nouveau. Merci aussi de ton amité. Tout de bon.

    Olivier et Dorothea

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    1. cla Auteur de l’article

      De belles fêtes également pour toi et tous ceux que tu aimes. Continue à nous enchanter encore longtemps avec tes magnifiques
      ré-créations 😉 bises à vous deux
      Claudine et son prince charmant

      Répondre

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