Le Choix

Quoi que nous vivions, nous l’avons choisi.

Cette idée n’est pas facile à admettre. Pourtant, si nous faisons une introspection honnête, nous nous apercevons que notre parcours résulte de tous les choix que nous avons posés.

Dès l’instant de notre autonomie, nous nous sommes engagé-es avec allégresse (ou angoisse pour certains-es) dans ce que nous pensions être « La Liberté » !

Qui s’aperçoit que cette liberté est déjà conditionnée dans la liesse des vingt ans ?! Conditionnée par l’éducation, conditionnée par la société, conditionnée par un futur hypothétique.

Quel trajet faut-il parcourir pour réaliser que tous nos choix, jusqu’au choix de notre naissance, résultent de la réponse de la raison de notre incarnation au plan de notre âme bienveillante ?

Notre corps physique réagit à la volonté de notre corps énergétique …

Il y a encore beaucoup d’êtres humains qui téléphonent à un correspondant à l’autre bout du monde avec un portable et nient en bloc toute forme d’énergie.

Ce message ne s’adresse pas à eux.

Du moment où nous acceptons que tout est énergie et vibrations, les réponses à nos interrogations arrivent les unes derrière les autres.

Pourquoi ai-je choisi cet emploi ? Pour reconnaître ce que mes mains et ma tête aiment faire ou pour répondre à une cause plus noble ?

Pourquoi ai-je choisi ce-cette partenaire ? Pour tromper ma solitude ou pour reconnaître les besoins de mon coeur et de mon âme ?

Pourquoi ai-je choisi ces parents ? (la règle fonctionne aussi dans l’autre sens : nous choisissons nos enfants). Pour m’appuyer dans la dualité à reconnaître ce qui me convient ou pas ? (Sans point d’appui, impossible de cerner le pendant : il n’y aurait pas de jour si la nuit n’existait pas, pas de froid si le chaud n’existait pas, etc.)

Tant que nous avançons dans l’ignorance du point d’équilibre, nous jouons à la pelote basque. Nous rebondissons avec douleur et fracas sur le mur de notre incompréhension.

Pour chaque choix, pour chaque problème, il s’agit de prendre du recul (ou de la hauteur) et de se poser cette question :

– qu’est-ce que mon âme (ou mon plan énergétique) cherche à me faire comprendre ?

J’ai mangé trop de chocolat, j’ai envie de vomir ; c’est facile à comprendre : ma boulimie passagère cherchait à combler un vide de douceur. Je veillerai la prochaine fois à me remplir de belles émotions pour être satisfait-e par un seul carré.

Je me retrouve toujours avec le même style de compagne-compagnon qui ne me respecte pas ? Il serait très sage de faire enfin cette introspection à moins de choisir une vie de galère intentionnellement, bien calé-e dans mes œillères (je suis seul-e responsable de mes choix, mais cela ne m’intéresse pas de le savoir !)

Un regard extérieur est toujours nécessaire dans les grosses problématiques : notre attitude innée de petit Calimero, à qui tout ce qui arrive est trop injuste, et la complaisance envers nous-mêmes sont complètement stériles.

Pour avancer, il faut que le mur de pelote basque se transforme en miroir, ou en écran de cinéma où un metteur en scène met le doigt sur notre rôle. Nous voyons alors un scénario qui ne tient pas la route et dont nous pouvons (et voulons) sortir !

Le mot magique : « sortir de ma problématique » !

Dès cet instant, je m’offre

CE CHOIX  !

Namasté

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *