Le jugement de Salomon 2 – suite

Quel rapport avec le jugement de Salomon ?

On le voit bien dans cette histoire, la mère biologique préfère sa propre souffrance, celle de renoncer à son enfant, plutôt qu’il ne soit fait le moindre mal au fruit de sa chair.

Facile à comprendre : si ma pensée pleine de haine se retourne contre moi et que je sois un tant soi peu éveillée, je vais vite faire l’équation « j’ai mal agi, je ramasse le retour du boomerang en pleine figure ». J’assume. Cela se produit souvent dans les premières leçons, mais très peu font des parallèles.

L’étape suivante fait bien plus mal. Je persiste à croire que ma pensée violente (ou mes actes) n’a aucune incidence, et des drames surviennent autour de moi. Je me sens impuissante face à cette douleur extérieure et crie et pleure, comme c’est horrible !

Ignoble ! Direz-vous. Effectivement, quel dessein aussi maléfique ferait payer un innocent à ma place ?

Certes, cela paraît monstrueux, isolé de son contexte.

Mais si nous avions la vision globale de la vie sur terre, nous saurions peut-être que chaque expérience est un apprentissage à dépasser. Que c’est un leurre de se croire entité isolée alors que je participe au grand Tout, au même titre que le lombric ou l’aigle. Que mon âme a peut-être choisi sciemment mon incarnation et que tout se déroule selon un plan précis. Que si je suis l’innocent qui trinque pour cette très mauvaise pensée qui nous intéresse ici, c’est aussi un choix de mon âme : je suis le miroir fissuré qui va enfin faire réagir l’autre.

Cette prise de conscience s’illustre merveilleusement dans la culture hawaïenne et porte le nom d’Ho’Oponopono*.

Tout ce que j’attire vient de moi, sans exception.

Tous les événements qui constituent ma vie sont programmation de mon âme. J’avais plus de sept milliards de possibilités, et bien j’ai choisi celle que je suis, telle que je suis ! Ça laisse pantois, non ?! ☺ (pourtant, ça m’aurait bien plu d’être danseuse étoile !… Hé bien non, c’est ainsi)

Et tout d’un coup, par cette pratique toute simple de l’Ho’Oponopono, je nettoie, je colmate, je répare. Je comprends qu’il ne s’agit que de moi face à moi-même.

Ma vie s’en trouve toute transformée, comme par magie, mais, phénomène merveilleux par excellence, comme les ronds des ricochets sur une eau calme s’étendent en douceur, tout autour de moi se transforme et s’illumine.

La haine engendre la haine.

L’amour engendre l’amour.

Je me veux créatrice de Bonheur !

* Il existe toute une littérature et beaucoup d’articles sur le net qui expliquent cet état d’esprit.

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

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