Le yin et le yang visuel, émotionnel, spirituel

Le yin et le yang visuel

Dans la matière, il y a le blanc et le noir, la lumière et l’obscurité.

Le blanc réfléchit comme un miroir, le noir absorbe.

Consciemment ou non, le personnel médical est habillé de blanc. Cela protège des énergies basses des malades tout en permettant à tout le personnel soignant, extrêmement dévoué, d’être dans la compassion si nécessaire aux humains.

Les personnes spirituelles s’habillent de clair, pas toujours dans un esprit de protection, mais également pour irradier leurs pensées.

Un géobiologue de mes amis, sourcier, ne s’habille que de noir, afin de ressentir le plus finement possible les énergies subtiles de la Terre. Par contre, sa sensibilité accrue lui fait percevoir les champs électromagnétiques plus fort que le seuil de tolérance (à sa grande chance ?…).

Si, de nuit, dans une maison dont toutes les pièces sont éteintes, une seule a la lumière allumée et que nous en ouvrons la porte, la lumière va se répandre dans la pièce contiguë dans le noir. L’obscurité a absorbé la lumière et non l’inverse (à moins que ce ne soit imperceptible à l’œil humain, mais auquel cas la pièce allumée ne souffre pas d’une perte d’un peu de sa lumière).

Involontairement, nous nous habillons de clair en été, pour ne pas souffrir de la chaleur, alors que si nous voulions nous en protéger, il faudrait faire le contraire (les bédouins ne craignent pas de porter des couleurs sombres, même par des températures extrêmes).

En hiver, souvent dans un esprit chagrin, nous nous vêtons de noir (ou peut-être est-ce parce que l’hiver est plus « salissant » que l’été?). Si nous portions des couleurs éclatantes, les jours sans trop de lumière nous paraîtraient plus supportables.

A Noël où les nuits sont les plus longues, nous décorons de rouge, de doré, de brillant nos maisons et privilégions la douce lumière des bougies à celle tristounette des ampoules basse-consommation. Cela réveille en nous une joie enfantine faite d’odeurs de mandarine, de pain d’épices et de souvenirs d’insouciance.

Le yin et le yang émotionnel

Nous avons à veiller à l’équilibre émotionnel de nos pensées. Mais qui nous le dit ?!

Moi je vous l’affirme !

Un excès d’euphorie mène à l’hystérie, un excès de tristesse ou de peur conduit à la dépression.

Il s’agit de trouver un juste équilibre, le plus proche du calme, de la quiétude, de la douce sérénité.

Tout est fait dans le monde des médias pour gonfler notre inquiétude, notre stress, nos sentiments de peur, de jalousie et de haine.

Dame nature nous invite en tout simplicité à la contempler et à nous apaiser à son contact.

Nul besoin de s’asseoir sept ans au pied d’un arbre 😉 . Une simple caresse à notre animal de compagnie, des soins à notre plante verte, ou un bisou à un être cher nous relie « au naturel », si le geste est posé dans la conscience et le silence extérieur et intérieur.

Nous pouvons difficilement éviter d’être happé-e-s par le stress de la civilisation, car il compose notre monde.

Ce que nous pouvons faire, c’est en prendre conscience et rétablir au plus tôt le déséquilibre induit par un geste ou une attitude dont nous sentons qu’il ou elle nous apaise.

Les domaines des arts, des sports, de la culture en sont une source inépuisable, ou tout simplement le retour à nous-mêmes (pas sur nous-mêmes).

Mais gare à ne pas remettre aux calendes grecques ce retour à l’équilibre : tout le monde le sait, une seul petite goutte d’eau en trop et le vase déborde ! Tout notre simulacre d’équilibre peut alors basculer en quelques minutes et le chemin du retour au calme peut être long et laborieux.

A l’heure où veiller à soi est jugé comme égoïste, nul ne peut remplir le verre du voisin si le sien est vide : pour t’aimer, je dois m’aimer aussi !

Le yin et le yang spirituel

Nous abritons tous en nous, sans exception, un ange et un démon.

Notre libre-arbitre nous permet de choisir lequel nous préférons nourrir.

En mangeant le fruit de l’arbre de la Connaissance du bien et du mal, nous nous sommes offert cette liberté. Coquine d’Eve ! Comme la vie pourrait être simple si nous n’avions pas eu à choisir !

Mais Eve était une reine, pas une esclave.

Ni l’ombre, ni la lumière ne l’ont effrayée car elle savait que l’une ne pouvait aller sans l’autre. Impossible de faire l’impasse sur l’ombre sans laquelle l’équilibre n’a plus lieu d’exister.

Nous avons à trouver en notre cœur notre chemin.

Si je cite notre cœur et non notre mental comme maître de notre conscience, c’est que notre cœur se veut le siège de l’Amour, la coupe du Graal, là où ce fameux arbre de la Connaissance prend racines.

Nourrir notre partie sombre par des comportements addictifs, des propos injurieux, des pensées de haine et surtout par des images violentes servies sans modération nous conduit tête baissée dans un mur.

Nous sommes seul-e-s aptes à nourrir notre lumière.

À nous de veiller sur elle comme sur le plus grand des trésors.

À nous de la nourrir selon notre propre intuition.

À nous de gravir, pas à pas, les marches qui nous conduiront de la cave à la cour intérieure, de la cour intérieure aux étages supérieurs, des étages supérieurs au sommet de cette tour de Babel où notre regard porte à perte de vue sur un monde magnifique !

Toutefois, il n’y a pas lieu de culpabiliser à ne pas y arriver seul-e !

L’univers nous offre une multitude de thérapies, de thérapeutes et de moyens qui peuvent nous aider, dans la douceur et le respect que nous nous devons à nous-mêmes, à retrouver notre centre d’équilibre qui nous rapproche de la magie de la Vie.

Namasté

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