Mesure ton problème à l’échelle de l’Univers

Maintenant que nous avons bien acquis que le changement doit survenir dans le petit point central du centre de notre cœur, dans le mouvement de l’inspire, il s’agit de projeter nos soucis très loin, en explosant nos bras et nos pensées au tréfonds de l’univers, dans le mouvement de l’expire.

Je ne peux changer le monde, je ne peux que changer l’image que je m’en fais.

Quand un problème « me prend la tête », je projette le faisceau laser de ma pensée sur ce seul problème. Mesuré à la loupe de mon inquiétude, il prend des proportions énormes.

J’oublie purement et simplement qu’il y a une solution à tout problème, tôt ou tard, car absolument TOUT est éphémère.

Ce que je gonfle et grossis à la lumière de mon manque de confiance va occuper tout mon espace, brûler tout mon oxygène, venir à bout de toute mon énergie.

Je focalise sur mon souci, fondamentalement convaincu-e à ce moment-là que le monde tourne autour de moi, que seul mon monde a de l’importance.

Bien sûr, c’est moi seul-e qui vis l’inconfort de ma situation.

Si je prends de la hauteur et mesure ma vie dans le macrocosme de l’univers, qu’est-ce que j’apprends ? :

– Que j’ai ma place et ma raison d’être comme tout organisme sur terre.

– Que l’espace temps que je perçois être ma vie a une durée très limitée au regard des millénaires de la Création.

– Que si un géant domicilié dans notre système solaire prenait le Soleil dans sa main gauche, il tiendrait un ballon d’un mètre de diamètre ; s’il prenait la Terre dans sa main droite, il aurait une agate dans le creux de la main.

Au vu de notre minuscule proportion, est-ce que les astrophysiciens ont une vie plus sereine ? Au vu de l’immensité de l’univers, ont-ils conscience qu’ils ont l’importance que nous donnerions à une fourmi ? Ont-ils moins de problèmes d’ulcère et de stress que le commun des mortels ?  😉

Nous n’avons pas tous la chance de regarder au travers d’un puissant télescope, plutôt tournés sur tous les microscopes des médias :

– la maladie par-ci

– la crise par-là

– l’injustice ici

– et la pure folie là, partout autour de nous.

Toujours dans ce mouvement du huit qui m’est si cher (l’est-il pour vous également ?), le lemniscate, symbole de l’infini, je détourne mon regard de mon nombril et me plonge dans la paix infinie de l’univers.

Les étoiles sont mortes depuis des milliers d’années, pourtant elles brillent toujours.

Le Soleil se consume un peu plus chaque jour, pourtant il me survivra.

Bien qu’il n’y ait pas de pigment bleu dans l’air, le ciel m’apparaît indigo à m’en couper le souffle.

Bien que la formule « H2O » qui compose les nuages n’ait pas de couleur, les nuages m’apparaissent tantôt blanc immaculé comme la ouate la plus pure, tantôt anthracite comme du goudron.

En levant le nez, je m’aperçois que mon importance est toute relative.

« Je suis », car mon moment présent m’assure de ma matérialité, mais « je suis » aussi tout pareil, inquiet-quiète ou détendu-e, microscopique point qui compose l’univers.

Somme toute, suis-je aussi important-e que cela ?

Somme toute, mon problème va-t-il changer la bonne marche du monde, cet immense « TOUT » dont je ne peux appréhender les limites ?

Somme toute, n’ai-je pas à faire tout simplement un pas, puis un autre, pour trouver ma solution ?!  😉

Namasté

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

2 réflexions sur « Mesure ton problème à l’échelle de l’Univers »

    1. cla Auteur de l’article

      Merci pour vos encouragements ! La réalité de chacun est tellement subtile et diverse ! Mes lecteurs se manifestent très peu, je ne peux qu’en voir le nombre sur la gestion du site. Ma seule envie est juste d’ouvrir des petites fenêtres de réflexion et de partager.
      Namasté et meilleures salutations
      Claudine

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