Nos émotions conditionnent le résultat

Que ce soit dans le domaine de la santé, du travail, de l’élaboration d’un projet quel qu’il soit, nos émotions influencent le résultat.

Pour exemple, l’archer quand il bande son arc : si son état d’esprit est alourdi de stress, du pouvoir de réussite, du désir de compétition et vouloir à tout prix écraser l’autre, la probabilité qu’il manque le cœur de la cible est grande, tant son corps sera arc-bouté dans une tension extrême.

Par contre, si son esprit est débarrassé de toute pensée négative, dans une totale confiance dans l’instant, libéré de la volonté de gagner, son corps sera souple au point de ne faire qu’un avec l’arc et la flèche, sa force physique sera décuplée et l’effort à fournir n’en sera plus un, affranchi de la contrainte pour devenir envol.

Dans cette dynamique, la flèche sera comme portée par l’énergie positive au centre de la cible.

Chacun a dans son entourage l’exemple d’une personne qui part se faire opérer la fleur aux dents, résolument confiante, et qui ressort de cette épreuve dans les meilleures conditions.

A l’opposé, la guérison chez une personne crispée de peur sera bien plus longue.

Je ne parle pas des très rares cas d’incompétence d’un chirurgien, d’où l’importance de demander un second avis et de faire une petite enquête de satisfaction. Il arrive, sans que nous n’en connaissions la raison, qu’en matière de santé un autre problème apparaisse.

L’aigri accusera, le sage tentera de comprendre, dans l’idée que chaque épreuve a une fonction précise nous concernant.

Pour alléger le sujet, parlons cuisine ! 🙂

La main du cuisiner ou de la cuisinière n’ajoute pas que le sel et les épices.

Dans le geste d’inclusion de l’ingrédient du plus basique au plus élaboré, il y a toute la confiance dans le résultat, mais aussi la confiance en nous-même.

« Quand tu fais un cadeau, ton cadeau c’est toi. Si tu n’offres pas ce qu’il y a de meilleur, c’est que tu as une piètre considération de toi-même » (auteur inconnu).

Il en va de même en cuisine, voire plus encore, car nous sommes l’offrant et le créateur.

Préparer un repas, même pour des inconnus, est un geste empreint d’amour pour une conscience éveillée à l’échange d’énergie.

Il y a toute l’alchimie par la cuisson et l’association des goûts de ce que la nature a « construit » pour nous. Il y a là-même la reconnaissance envers Dame Nature sans qui ce tour de magie ne pourrait être.

Dans la recette, entre les lignes, il y a notre envie d’apporter du plaisir aux autres quels qu’ils soient, de passer parfois plusieurs heures à l’élaboration d’un repas avalé ou dégusté en quelques minutes, la phase la plus constructive étant de nous alléger de toute attente autre que ce don d’amour inconditionnel.

Il y a aussi cette considération envers nous-mêmes, à mille lieues de ce qu’un ego surdimensionné pourrait rechercher : devant mon fourneau, je suis bien, en phase avec moi-même, dans l’instant, au plus près de ma conscience, mes gestes coordonnés à ma sérénité ; j’ai choisi cet instant comme une grâce et j’en exhale toutes les saveurs, de celles évidentes à l’odorat et au goût, mais aussi de celles cachées à nos cinq sens :-).

Cet apprentissage d’alchimie de la matière me sert à toutes les constructions de ma vie, de la plus simple à la plus importante.

Je suis l’élève appliqué-e qui sait qu’il-elle n’a jamais terminé d’apprendre  !

Merci la Vie

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *