Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme (Antoine Laurent de Lavoisier 1743 – 1794)

(Le 10 septembre 2013 – 4h30 du matin)
– Si j’étais toi, j’essayerais de sauver la planète !

– … ? ! ? ! …  (mais qui parle ? )

– Si j’étais toi, j’essayerais de sauver la planète !

– … ? ! ? ! … oui, mais comment ?!

– Commence par te sauver toi-même

– Me sauver moi-même !!! … et comment je fais ça !?

– Fuis le négativisme. Je ne sais pas qui a dit : « il vaut mieux mettre des pantoufles que de vouloir mettre de la moquette sur la terre entière. »

Mettre des pantoufles, c’est commencer par changer soi-même. C’est prendre conscience de la haine qui germe en son cœur et ne pas la laisser permuter en colère et en agressivité. Toute pensée génère une action. Rien ne se perd, rien ne se crée.

La pensée que tu crois avoir générée dans la solitude de ton cerveau est peut-être née de toi. Elle est peut-être née d’ailleurs et tu as capté sa charge négative.

Quoi qu’il en soit, il t’appartient de ne pas la laisser se saisir de toute ta personne, de ne pas la faire vivre par tes cellules.

Mettre des pantoufles, c’est aussi savoir t’entourer de douceur et de petits moments de joie, jusqu’à percevoir l’essence du bonheur.

Vouloir mettre de la moquette sur la terre entière, c’est vouloir aplanir tous les conflits, c’est vouloir annihiler toutes les guerres de pouvoir.

La haine et l’agressivité surviennent d’une part de l’incompréhension ou d’une trop grande souffrance, et d’autre part de vouloir voir l’autre ou les autres se soumettre à notre seule vision du monde.

Chacun a à vivre l’éveil de sa seule conscience.

Mettre des pantoufles, c’est reconnaître ses manques, ses souffrances, ses faiblesses et les accepter sans jugement. C’est aussi reconnaître ses qualités et le caractère unique de chacun. C’est comprendre que nos différences sont notre force, la preuve de notre origine divine, au même titre qu’aucun flocon de neige ne ressemble à un autre flocon de neige. Quel géomètre fabuleux serait capable d’une telle prouesse : dessiner sept milliards de flocons différents ?

Seul l’humain a cette volonté de faire plier l’autre à son image, à ses normes, à ses critères.
L’animal a deux priorités : se nourrir et procréer. S’il mesure sa force à ses congénères, c’est pour l’une ou pour l’autre, toujours dans l’unique but de la survie de son espèce. Le plus fort pérennise ses gènes et renforce sa race. Il ne cherche pas à ce que telle couleur de poil ou de plume domine, ni à contraindre ses semblables à son rythme ou à sa façon d’être lui.

L’humain a la malchance d’avoir un cerveau qui réfléchit et de ne pas savoir qu’il peut le conditionner à la paix absolue.

Se regarder penser n’est pas du nombrilisme, mais une saine habitude à adopter. C’est dénicher les travers qui vont nous faire glisser sur des peaux de banane et reprendre en main la direction de notre mental.

Mettre des pantoufles, c’est aussi ne plus vouloir se laisser conditionner par les médias de tout ordre qui cherchent à nous vendre du stress.

C’est ne plus être dupes et fermer ses écoutilles aux vagues de malheur contre lesquelles nous n’avons aucun poids.

Retrouver la douceur pour soi et en soi permet d’envoyer de l’Amour sur toute situation, connue ou inconnue, c’est se saisir de la seule « arme » qui peut modifier l’ordre du monde : la compassion inconditionnelle.

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