Du guerrier de Lumière au fils (à la fille) de Lumière

Le premier pas du guerrier de Lumière est de ne pas entendre, mais ressentir. Ce n’est plus le mental qui est réactif mais le cœur

La plus grosse part, la plus difficile mais la plus libératrice est de pardonner à ses parents et de se pardonner.

Nos parents sont le canal par lequel l’âme a choisi de s’incarner sur le plan terrestre. Ils ont subi notre propre choix en quelque sorte et leur fonctionnement est le résultat des propres besoins de notre âme.

Pour une enfance heureuse, c’est facile, même si, quels que soient les parents, l’enfant ressentira de toute façon des manques, des frustrations, des cristallisations, amplifiées à l’âge adulte.

Ces frustrations nous renvoient à notre centre, mais tant que nous sommes dans la colère et l’accusation, nous nous projetons à l’extérieur.

Le chemin vers le centre est long. Une phrase donne la clé : « aime les autres comme toi-même ». Nos leçons de vie nous poussent à nous aimer nous-mêmes, à nous accepter tels que la nature, la Mère, nous a voulus, dans l’ordre parfait du plan terrestre, comme le chêne, l’hirondelle, le crocodile ou l’ortie.

Quelles que soient nos différences, elles participent à un équilibre et un ordre voulu.

Nos perceptions de la beauté, nos conditionnements, nous poussent à nous juger tout le temps et à nous vouloir différents. Nous réagissons à des stéréotypes établis, pas très importants quand il s’agit de la couleur d’un vêtement, mais catastrophique dans le cas extrême des modifications génétiques.

Se pardonner, c’est accepter nos différences jusqu’à les aimer. Ce sont elles qui nous rendent unique, comme aucun flocon de neige ne ressemble à un autre flocon de neige, de la main d’un géomètre génial.

Nos différence acquises et admises nous ramènent à une seule équation : tout est un. Toi, moi, lui, elle, eux : nous ne sommes qu’un. Car la nature a horreur du vide : tout n’est qu’une trame composée de  milliards d’atomes qui vibrent dans la même énergie, d’où le battement d’ailes du papillon qui devient un typhon à l’autre bout de la planète.

Le mal que je fais à autrui, c’est à moi que je le fais. Le jugement que je porte à autrui, c’est sur moi que je le porte. Le jugement que je me porte, c’est au grand « Tout » que je le porte.

Tous les parents ont à l’esprit de faire au mieux pour leurs enfants, en réaction en chaîne de ce qu’ils ont compris.

« Je le taloche pour qu’il grandisse beau droit »

« Je l’étouffe d’amour pour qu’il ne connaisse pas les frustrations »

Etc.

Quelle que soit l’éducation, elle ne sera jamais parfaite car elle est un apport extérieur.

Il n’y a plus à lutter, à juger, à s’empoisonner de rancune, quand on coupe ce lien extérieur pour grandir depuis l’intérieur.

Il s’agit d’une deuxième naissance, de couper un cordon ombilical qui nous rattache à une histoire terrestre alors que nous sommes pure énergie.

Grandir depuis le centre, c’est permettre à cette petite étincelle incarnée dans notre chair de s’épanouir et de retrouver toute sa dimension céleste, énergétique.

C’est bénir le corps qui nous a accueilli, les parents qui nous ont permis de rejoindre ce plan pour notre évolution.

Dans notre centre, tout ce qui nous fait vibrer devient enseignement. Un mot clé apparaît : le respect de soi-même, pour arriver au respect des autres, jusqu’au respect de la Mère (en résumé : la terre, l’air, l’eau qui nous nourrit) et au respect du grand Tout, le Un dont nous sommes une infime partie, mais qui est en nous dans sa globalité.

Nous devenons conscients que nos choix jalonnent notre chemin et que cette liberté n’est à remettre en aucune main, car tout découle de nos choix.

Si nous nous coupons des choix de notre âme, nous nous fourvoyons et nous tempêtons en accusant les autres, les conditions, etc. alors que seuls nos propres choix sont en cause.

Les choix de notre âme ne tiennent pas compte du regard des autres, ni des règles établies.

Choisir selon ces derniers critères en oubliant d’être à l’écoute de notre centre renvoie à des plus ou moins grandes déconvenues, dont nous sommes pourtant seuls responsables.

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