La matière nous éloigne de la Lumière

Cela a commencé il y a 17 milliards d’années lorsque l’univers tenait dans un petit pois.

Le big bang est la désolidarisation matière-lumière. Le principe d’expansion matérielle a fait et fait ce que nous sommes.

Pour quoi ? Par qui le big bang a-t-il été voulu ?

La lumière du soleil qui nous réchauffe dans cette minute a été émise il y a huit minutes, preuve scientifique à l’appui.

Sans tablettes de calculs savants et incompréhensibles pour nos humbles cerveaux, que peut-on en déduire ?

Notre monde matériel est devenu fou. Il existe une catégorie d’incarnés convaincus de maîtriser la matière, faisant fi de la Lumière.

Il en ressort des fruits et légumes « hors-sol », des céréales transgéniques, modifiés génétiquement pour soi-disant résister aux fléaux genre sauterelles ou mildiou, alors que la véritable raison est bien moins noble : la fin de la germination naturelle. Privées du cycle de la vie, privées de Lumière, elles sont objets morts au-delà de la mort. La mort humaine contient encore la Sur-Vie. La mort céréalière, la main-mise sur toute notre nourriture terrestre, va au-delà de ce que nous appelons « mort », elle contient un vide incommensurable dont seul un mot rapproche de l’idée que l’on peut s’en faire : NEANT !

Dans l’esprit le plus matérialiste possible, des êtres surgis de la noirceur la plus noire ont imaginé comment tuer la Vie, en soustrayant la Lumière de la matière.

Légumes hors-sol, fraises chimiques n’ayant plus que l’aspect d’une fraise en plastique, bœufs « clownés » et clonés, volailles, cochons, etc., engraissés et surproduits de végétaux morts : lesdits êtres sans conscience nous font absorber le NEANT afin de nous y renvoyer.

Privés de Lumière contenue dans notre nourriture, privés de Lumière dans nos maisons, blocs de bétons et blocs de champs électromagnétiques, privés de Lumière dans nos rapports humains (nous nous parlons, nous nous sourions, nous nous écrivons par l’intermédiaire de milliards de petites mais extrêmement puissantes – et de plus en plus – boîtes électroniques, noires de préférence) nous ne nous rechargeons plus à la Lumière d’un regard attendri, à la caresse d’une accolade, à l’ingestion d’une nourriture saine issue d’un sol sain et vivant.

La perfidie va jusqu’à nous effrayer du soleil : attention ! Couche d’ozone ! Lunettes à soleil ! Vêtements anti-UV ! A quand la combinaison spatiale reliée à un tube nourricier d’où jaillira dans nos gosiers une bouillie immonde crée par nos chers (et chers) lobbyistes ?

Pour reprendre une invective devenue célèbre

indignons-nous !

Recherchons, demandons, exigeons, créons nous-mêmes de la Lumière : je te sers dans mes bras, je te vois pour te parler, je prends ma plume si je dois t’écrire, je t’invite à ma table pour un repas simple mais savoureux (tant qu’il est encore temps) : légumes du maraîcher, œufs de mon poulailler, vin de mon vigneron respectueux, et si tu en ressens encore le besoin, viande de mon éleveur local qui sait encore ce que veut dire : brouter !

Rions ensemble, retrouvons la Joie ensemble, respirons ensemble !

Vivons notre big bang ! : retrouvons partout la Lumière, celle qui existe dans l’infiniment petit comme dans l’infiniment grand, dans le visible comme dans l’invisible, et qu’on reconnaît à tout ce qui s’appelle Vie et Amour ! Fuyons le NEANT !

Conscience ! Conscience ! Conscience !

(tient : coupé en deux, ce mot en devient hilarant

au vu de ce qui précède  ☺ !)

Éveillons-nous alors qu’il est, n’en doutons surtout pas, encore temps !

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

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