La plénitude

La condition humaine est la solitude (Laure)*.

La condition suprême est la plénitude (Noémie)*.

Il y a quelques jours, j’ai fait l’apologie de la différence. Par la focalisation de mes perceptions, tout ce qui n’est pas moi est différent. Je perçois alors tout comme extérieur à moi, ce qui me permet de comprendre la magnificence de ce Tout.

Dans le mouvement magique du lemniscate, le 8 infini, je me sers de ma focalisation comme point d’appui pour induire le mouvement inverse : un zoom avant qui m’inclut dans ce grand Tout.

Il n’y a plus toi et moi, il y a l’Un, dont je fais partie et toi aussi.

Mes sens physiques me permettent de ressentir l’Infini.

Comment ?

Il y a plusieurs façons d’atteindre ce ressenti. A chacun-e de trouver celle qui lui sied le mieux.

La première, la plus humaine, la plus accessible, c’est l’amour 🙂 .

Quand je suis « en amour », les gens me semblent plus agréables, les couleurs plus vives, la vie plus belle, les problèmes plus simples. L’amour agit comme un filtre rose qui nous rapproche de l’état de béatitude.

Lors de ce que les poètes nomment « la petite mort », nous avons la chance de pouvoir expérimenter un cours instant la perte de la réalité physique qui nous projette dans une dimension infinie, quasi divine.

Toutefois, la condition suprême pour tendre à ce point de perfection, l’ingrédient primordial, c’est bien sûr l’Amour avec un grand A.

Notre société de consommation croit nous faire consommer la sexualité comme un plat de fast-food : vite préparé, vite avalé, sans autre conséquence qu’un mini plaisir pas trop cher payé 🙁 ! Pauvre société ! Le trop vite et le trop facilement acquis nous leurrent en nous donnant un ersatz de bonheur.

D’un coup de baguette magique, je crois atteindre le Nirvana.

Dans ce mouvement du 8 où il m’est facile de me centrer sur mes perceptions, plus je parviens à une contraction toute en douceur, plus je parviens à une expansion majeure et plus je peux toucher du doigt l’Infini.

Cela prend du temps, de l’envie et une confiance absolue en mes capacités à y parvenir et en ce que cette Part Infinie cherche inconditionnellement, Elle aussi, à m’accueillir.

Un mot résume cette définition : la foi !

La foi enfantine, profonde, pure, sans complication. L’éther des religions sans le désir de pouvoir des religieux.

Je suis le-la seul-e à pouvoir la reconnaître en moi.

Parti-e de cet intime sentiment, je peux m’appuyer sur la méditation, la prière, le yoga, le pouvoir du moment présent, etc., pour me fondre dans l’Un des scientifiques quantiques et des saints.

Quelle période merveilleuse nous est-il donné de vivre, enfin !

La rencontre encore naissante, sous-jacente, mais toutefois de plus en plus présente, de la science et de la spiritualité, ennemis jurés depuis des lustres !

Cet avènement doit nous réjouir et nous encourager :

tout n’est pas perdu

tout n’a jamais été perdu

tout ne sera jamais perdu…

… Dieu m’est Témoin

Namasté

* noms d’emprunt, par souci de discrétion, mais mes amies se reconnaîtront.

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *