La résilience

La résilience est la capacité qu’ont certaines personnes à rebondir face aux aléas de la vie, même dans des situations extrêmes dont le nom seul fait frémir : génocides, tsunamis et autres destins catastrophiques.

Sans vivre de pareils événements tragiques, un seul changement d’habitudes, qui pourrait paraître bénin à tout un chacun, peut entraîner les plus fragiles au fond d’un gouffre sans issue.

          « La vie conduit celui qui consent

             et force celui qui résiste »                           Auteur inconnu

A l’inverse de la peau du tambour, qui plus elle est tendue mieux elle résonne, plus nous sommes tendus dans nos certitudes, plus nous raisonnons et moins bien nous allons.

Quand nous ne laissons aucune place à l’intuition, à la sensibilité (non pas à la sensiblerie), au lâcher prise, nous nous ramassons un jour ou l’autre des portes dans le nez sans comprendre pourquoi.

Il peut s’agir du travail, de la santé ou de la vie sentimentale, parfois des trois à la fois : « de quoi abattre un cheval » dit un dicton populaire.

C’est qu’en bon petit régent de notre propre vie et de celles de nos proches, nous avons cru pouvoir et devoir, ce qui est plus perfide, tout diriger.

Le plus difficile dans la vie est de trouver ce qui nous est dévolu et « nous va comme un gant », dans lequel nous nageons purement et simplement dans le bonheur comme un poisson dans l’eau, du point à atteindre dans notre destinée sur le chemin que nous avons à parcourir pour justement nous trouver « sur les bons rails ».

Pour certains, il y aura mille « erreurs » à vivre avant de trouver la bonne issue, pour d’autres, un ou deux essais infructueux conduiront à l’épanouissement et à la joie de vivre.

Il peut sembler y avoir là comme une forme d’injustice, alors qu’il ne s’agit probablement que d’un état d’être inné ou acquis, selon notre « contrat de naissance » et du caractère dont nous avons hérité.

Orientaux et occidentaux n’ont pas la même explication de la cause de ce que nous pourrions imputer à la fatalité et c’est dans cette diversité que nous pouvons puiser notre solution.

A l’image de la petite plume qui se laisse porter tout au long du film « Forrest Gump » qui m’est si cher, c’est en lâchant prise tout au fond d’un désespoir encore plus profond que les autres que le « tapis rouge » s’est déroulé sous mes pieds pour la plus grande des félicités.

Mes amies Nelly et Alexandra ne m’en voudront pas de les citer également en exemple de ce que peut apporter cette faculté de résilience. De situations paraissant insurmontables, elles sont parvenues à faire des tremplins, chacune à leur façon, qui leur a permis d’arriver à l’épanouissement qu’elles n’auraient peut-être jamais connu si elles n’avaient vécu ces profonds bouleversements qui les avaient cassées purement et simplement, et qu’elles n’avaient bien sûr pas choisis.

S’il nous a été possible à toutes trois d’atteindre ce revirement total, il y a fort à parier que vous pouvez y parvenir également.

Alors courage ! Nous sommes à vos côtés pour vous apporter notre expérience « de centième singe* » .

Namasté

Claudine

*un singe sur une île s’est mis à laver les fruits couverts de sable dans l’eau de mer avant de les manger. Tous ses congénères l’ont bientôt imité. Mais ce qui ne s’explique pas, c’est que la même race de singes sur le continent a eu la même attitude : tous les individus se sont mis à laver les fruits, sans avoir eu aucun contact avec le groupe témoin … !?

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