Le temps arrange toutes les choses

… mais sans nous … il prend tout son temps 🙂 .

L’impermanence fait que toute situation, quelle qu’elle soit, se délitera un jour ou l’autre.

Nous pouvons attendre patiemment « que le vent tourne ».

Ou alors, nous pouvons monter sur les ailes du vent et nous servir de sa motricité.

Chaque phase de notre vie nous porte vers la suivante, sur un chemin que souvent nous percevons, mais dont jamais nous ne connaissons la finalité.

Les plus intuitifs écoutent leur sensibilité et s’élancent, sereins (condition sine qua non), vers leur destin.

Un pas après l’autre, ils savent écouter « leur petite voix », qui leur donnera l’information s’ils font fausse route. Avec courage et détermination, ils abandonnent ce qui ne leur appartient plus, sachant que quand une porte se ferme, c’est pour qu’une autre plus belle puisse s’ouvrir.

Croire en l’immuabilité est un leurre. Chaque seconde qui passe est différente de la précédente et de la suivante, comme chaque flocon de neige a une géométrie différente de celui qui semble son jumeau.

Rester statique dans un monde en mouvement perpétuel revient à vouloir faire la planche sur un océan déchaîné.

Parfois, cela est possible par temps calme. Nous pouvons alors nous poser un instant et prendre des forces, sans perdre de vue que nous aurons à reprendre la nage, car le courant en-dessous de nous et au-dessus, lui, ne s’est jamais arrêté.

Agiter les bras et les jambes en tout sens n’arrange rien non plus, qu’à brasser de l’air et parfois à couler.

Comme le funambule, il s’agit de faire un pas après l’autre, glisser un pied sur le fil et juger de l’équilibre, reprendre sa stabilité, glisser l’autre pied en avant, dans la douceur.

La peur, la précipitation, le manque de confiance bousculent le fil en tout sens au risque de le faire tomber.

Le funambule pose sa respiration (!) et son esprit (!) 🙂 et avance. Toujours, il avance. S’arrêter trop longtemps reviendrait pour lui à chuter. Sa seule force : sa confiance en lui et en ses ressentis.

S’arrêter trop longtemps revient pour nous à chuter.

. . .

Je pose ma respiration …

je pose mes inquiétudes …

j’écoute tous mes sens …

le calme …

puis la sérénité …

puis la joie

me guident sur mon chemin.

Je pose mes ailes sur l’air du temps et alors je me sens porté-e    ♥

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