S’aimer

– Pourquoi est-ce si difficile de s’aimer soi-même ?

Je pose régulièrement la question autour de moi et reçois toujours la même réponse

– Est-ce que tu t’aimes ?

– Oh là là … non !

Alors je cite la bible « Aime les autres comme toi-même ».

– Si tu ne t’aimes pas, alors tu n’aimes pas les autres ?

– Ô oui j’aime les autres, mais m’aimer moi, je n’y arrive pas.

Explique-moi, mon Guide, ce qui se passe en nous ?

« Depuis tout petit, on vous enseigne la séparation, le jugement. Un bébé ne fait pas la différence entre sa mère et lui. Tout est énergie. Il fait encore partie du Grand Tout.

Au fur et à mesure des jours qui passent, il se sent séparé « physiquement » en intégrant la notion de son corps limité, au prix de chagrin et de grande déconvenue.

L’enfant avance les bras grands ouverts et avec le sourire du coeur vers l’étranger, le chien-peluche, jusqu’à ce qu’un adulte le mette en garde.

Les jugements prennent place un à un tel un mur de briques dans son mental, créant un panel de bons ou mauvais.

Il est encore en phase totale avec lui-même, osant chanter, faire des bisous, s’endormir dans des endroits improbables là où son corps lui en fait ressentir le besoin urgent.

Puis la structure de ce qu’il fait de bien ou de mal prend de plus en plus de place. De Lumière rayonnante, il devient miroir humain dans lequel il s’enferme progressivement.

Il sera un juge d’autant plus sévère qu’il aura été jugé lui-même plutôt qu’encouragé à modifier par ses propres expériences ce qui est souhaitable à ce qui doit être évité. Il y a des dangers réels, il y en a beaucoup d’autres suggestifs.

Ensuite, viennent les préjugés de ce qu’il est bon d’être ou de faire, avec la notion paralysante du qu’en dira-t-on.

Pour exemple, une petite fille qui remonte sa jupe sur ses bras n’ a aucune conscience de mal faire avant qu’on le lui interdise.

Ces jugements une fois, mille fois répétés créent un carcan dont il est très difficile de sortir sans une prise de conscience magistrale : Tout est Un.

« L’air que tu respires, un autre vient de l’expirer de ses poumons, l’eau que tu bois n’as pas été crée mais transformée. Tout est Un. »

Il n’y a de séparation que pour le mental.

Sortir du jugement revient à voir l’autre avec empathie. Ce qu’il ressent, ce qu’il vit, tu le ressens, tu le vis ou pourrais le vivre.

Petit-à-petit, le non jugement prend place.

Petit-à-petit, le mental perd du terrain et la conscience du « Soi » s’installe.

Sortir du jugement envers l’autre amène à sortir du jugement envers soi.

L’autre devient ton maître, l’autre t’aide à grandir, et sur ce chemin, enfin, tu peux t’aimer pleinement, sortir de la culpabilité, de l’amour conditionnel qui n’est pas amour.

Tu deviens (redeviens) créateur d’Amour.

En parvenant à t’aimer sans condition, tu modifies ton champ énergétique et attire à toi un monde meilleur, un monde de Paix et de Tolérance comme chacun le souhaite du plus profond de son âme. »

Merci mon Guide !

Namasté

Claudine

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

Une réflexion sur « S’aimer »

  1. Marylène

    Wouahou, j’adore ! Bon c’est plus facile à lire qu’à être, comme tu l’écris, nos conditionnements sont de lourdes chaînes dont il faut se débarrasser, pour cela il faut oser les couper et oser avancer sans elles, bref, tout un programme!

    Répondre

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